Lecture-spectacle
d'après une farce (L'épidémie)
et deux chroniques (La grève des
électeurs et Préludes)
de Octave Mirbeau
Mise en scène : Virginie Brochard
Avec : Claire Gaudin, Juliette Héringer, Anne-Claire Joubard, Christine Lhôte, Jean-Pierre Morice
Création lumière : Patrick Touzard
Avec le soutien de Corinne Bouchoux, Sénatrice de Maine-et-Loire,
de la D.R.A.C des Pays de la Loire
et du Conseil Régional des Pays de la Loire
De la farce au pamphlet, du rire à la critique, De l'épidémie à la grève est une lecture-spectacle drôle, piquante et critique du système politique représentatif de la IIIe République française.
Composée de deux chroniques (La grève des électeurs et Préludes) et d'une farce (L'épidémie), écrites à la fin du XIXe siècle par le journaliste, romancier, dramaturge et critique d'art Octave Mirbeau, cette représentation théâtrale vient également percuter notre époque contemporaine, et fera résonner les différentes périodes électorales récemment traversées, autant que les présidentielles 2017 à venir.
Plus connue par le roman Le Journal d'une femme de chambre, qui fut porté à l'écran par Luis Buňuel et plus récemment par Benoît Jacquot, l'écriture de l'anarchiste Mirbeau est d'une précision rythmique et langagière redoutable.
Souhaitons qu'à nouveau elle suscite la polémique et permette le débat.
31 mars 2017
Au Château du Plessis-Macé
Dans le cadre du colloque organisé par la Société Octave Mirbeau pour le centenaire de la mort de l'auteur
21 octobre 2016 à 20h30
au Quartney à Angers
Réservations au 0241432813
Tarifs : 9€ et 7 €
Les 18 et 19 mars 2017, un stage intitulé "L'ironie face au tragique" : d'Octave Mirbeau aux écritures d'aujourd'hui", encadré par Virginie Brochard, sera proposé au QUAI-CDN en écho au spectacle "Les Affaires sont les affaires" d'Octave Mirbeau, programmé en janvier 2017.
Renseignements au 02 44 01 22 48 / severine.hamelin@lequai-angers.eu
Romancier, pamphlétaire, dramaturge, critique d'art et journaliste à la plume acérée, Octave Mirbeau n'est bien souvent identifié que pour "Le journal d'une femme de chambre" porté à l'écran notamment par Luis Buñuel.
Son œuvre, abondante, n'est pas encore assez connue.
Son écriture, pourtant vive, piquante, dénonciatrice porte un regard lucide sur son temps, sur la société bourgeoise et l'économie capitaliste de la Troisième République.
Et par l'ironie, l'humour noir, la dérision, la fausse naïveté, il fait voler en éclats (... de rire !), la respectabilité des puissants.
Et, "si les individus qu'il a criblés de ses flèches ne sont plus, les structures sociales, les conditionnements qu'il stigmatise sont toujours là" nous dit Pierre Michel.
Aussi, profitons-en pour voyager entre hier et aujourd'hui, et faisons résonner des écritures
d'Octave Mirbeau (farces, nouvelles, articles) avec celle d'auteurs d'aujourd'hui.
Nous goûterons les mots de Claudine Galéa, de William Pellier, de Falk Richter ou de Mario Batista. Ils nous diront le présent d'un monde sur lequel réfléchir. La scène nous invitera à le
distancier. Et l'influence mirbellienne à en rire.
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